Histoire

Histoire

Auvergne-Rhône-Alpes est une région administrative du pays présente dans le quart sud-est du pays. Elle a été conçue il y a peu via la réforme territoriale de 2015.

Date essentielle pour la région : 1790 quand les divisions territoriales administratives et religieuses du royaume de France sont supplantées par les départements. La région change de visage à cette date.. Revenons plus en détails sur les évènements majeurs de l’histoire de la zone.

Rhône-Alpes : origine et création

Plus de trente mille années avant notre ère : les habitants de la grotte Chauvet (située dans le département de l’Ardèche) ont dessiné une multitude d’œuvres d’art. Elles sont réputées pour être les toutes premières de l’humanité ! La grotte Chauvet est connue pour être une des plus vieilles grottes paléolithiques ornées sur Terre.

Avant le débarquement des Romains, huit peuples gaulois sont présents dans la future région Rhône-Alpes. Jusqu’à Philippe le Bel, au début du 14ème siècle, le Rhône représente une véritable barrière naturelle entre royaume de France et le Saint Empire romain germanique. La conception de l’entité administrative un siècle après (au commencement des années 1960) conçoit un ensemble régional où on retrouve les trois agglomérations qui définissent la puissance de la zone. Il s’agit des villes suivantes : Lyon, Saint-Étienne et Grenoble.

Une région industrielle

En 1870, lorsque le Second Empire voit ses derniers jours arriver, on dénombre cent mille professions à tisser sur la ville de Lyon mais encore plus dans la totalité des départements situés à proximité. La soierie représente l’activité régionale par excellence (sériculture, filature, moulinage, ourdissage, ennoblissement). La chimie, qui n’est autre que la fille de la soierie, et qui nécessite de colorants et de sulfures, est alors de plus en plus populaire sur les villes de Lyon, Grenoble et dans les vallées alpines.

Les lignes majeures de l’histoire de l’Auvergne

L’histoire de l’Auvergne est celle de l’une des plus vieilles unités régionales du pays, mais également une de celles dont les frontières ont le moins changé. Présente sur les montagnes du Massif central, la zone représente le territoire du peuple celte des Arvernes. Ce dernier soumet la Gaule à son hégémonie politique. Le chef des Arvernes mène la résistance militaire afin de riposter à la conquête romaine.

L’Auvergne, aux prémices du Moyen Âge, possède un statut essentiel pour les territoires du sud de la Loire. Dès le cinquième siècle, la zone est définie par un élan spirituel, intellectuel et artistique conséquent, mené par les évêques et les abbayes, dans une indépendance qui va s’étaler jusqu’au 13ème siècle. Annexée de manière arbitraire et intégrée au royaume de France en 1213, et connaissant de façon continue la centralisation royale puis de la République, l’Auvergne voit son autonomie se dégrader. La zone devient une province rurale subissant un certain isolement via son relief spécifique, son mode de vie plutôt traditionnel ou encore son particularisme assez prononcé.

Origine de l’Auvergne

L’Auvergne tire son nom du peuple gaulois des Arvernes. Il s’agit d’une confédération de riches tribus extrêmement puissante englobant les Gabales, les Vellaves, les Cadurques et dont l’aire d’influence intégrait le Languedoc et l’Aquitaine. Vercingétorix prend le titre de roi en 52 av. J.-C. La capitale de la zone aurait été présente entre Gergovie, Corent et Aulnat. Ce dernier gagne face à Jules César en 52 av. J.-C. lors de la célèbre bataille de Gergovie, se déroulant à proximité de la ville de Clermont-Ferrand.

L'Auvergne du XVe siècle à la Révolution

Durant cette période qui intègre la réunion définitive de l’Auvergne à la couronne et qui va de la fin de guerre de Cent ans au commencement des Guerres de religion, cette province profite d’un calme relatif. Finalement, son histoire est un parfait parallèle par rapport à l’histoire générale de cette époque.

Les terribles Guerres de religiona

Après les années de plénitude au début du 16ème siècle, les guerres de religion viennent embraser la région. Ainsi, le territoire de l’Auvergne connaît destructions et malheurs.

Le XVIIe siècle et XIXe siècle

Le développement de plus en plus grand du pouvoir central, la position géographique de l’Auvergne et sa situation au centre du pays font que la zone fût à l’abri des invasions barbares. Le commencement du XIXe siècle voit apparaître dans la région un mouvement scientifique conséquent appliqué essentiellement à l’étude de l’histoire naturelle de la zone. Les études portent également évidemment sur les volcans endormis ou encore la richesse géologique et botanique de son sol.

Une fois les deux guerres terminées

Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, la région est toujours grandement rurale. En effet, l’Auvergne compte 52 % de population urbaine, contre 70 % de moyenne pour le pays en 1968. Néanmoins la dégradation de la vitalité démographique des campagnes, essentiellement dans les zones montagneuses, est une tendance constante, de plus en plus rapide. Quant à l’urbanisation, elle galope à un rythme effréné dans la plaine.